En 2002, l’Afrique du Sud et le Mozambique ont conclu un accord sur la construction d’un gazoduc de 800 km de long entre les deux pays, permettant à la compagnie sud-africaine Sasol d’approvisionner en gaz naturel son usine de traitement de Secunda. Le gaz naturel provenait des champs de Pande et Temane, au Mozambique. Sasol Petroleum International, filiale amont de Sasol Ltd, a alors entrepris d’accroître la capacité du site mozambicain de Temane de 63 millions de gigajoules par an (plus de 150 MMscfd). En 2012, l’usine de transformation affichait ainsi une capacité de 450 MMscfd. Le gazoduc appartient à 50 % à Sasol, à 25 % à l’État sud-africain et à 25 % à l’État du Mozambique. Face à la hausse de la demande en énergie entraînée par le renouveau démocratique sud-africain, il a été décidé de construire un nouveau gazoduc entre le Mozambique et l’Afrique du Sud, le long du pipeline existant. La première phase de construction de ce gazoduc de 125 km a débuté en 2013.

Communiquer sur un site isolé

La première phase du tronçon de 125 km a été attribuée à une coentreprise formée par deux partenaires locaux de Sasol, spécialisés dans la construction.

Ils se sont très vite rendu compte que la communication sur toute la longueur du gazoduc était d’une importance absolue, car cette région reculée du Mozambique n’offrait pas de réseau cellulaire. Les ouvriers devaient ainsi disposer d’une fonction d’appel d’urgence en cas de besoin.

Pendant la phase de construction, un système de radiocommunication était nécessaire pour assurer les communications au quotidien et garantir la sécurité du personnel. Après la construction du gazoduc, ce système pourrait être conservé pour les interventions de maintenance réalisées par Sasol, ou transféré vers la zone de construction suivante.

Solution Hytera : l’universalité d'accès

Il a été demandé à Hytera d’élaborer une solution permettant d’assurer les communications en tout point du chantier en cours. Cette solution reposait sur un système de radiocommunication numérique fiable, avec une zone de couverture étendue, et sur un système d'alimentation électrique facile à déployer.

Après avoir réalisé un relevé complet du tracé envisagé, Hytera a proposé la solution suivante :

  • 7 répéteurs RD98X de site, reliés par un faisceau hertzien à 5,8 GHz
  • 35 radios portatives PD78X pour le personnel itinérant sur l’ensemble du site de construction
  • 35 radios mobiles MD78X montées sur les engins de chantier

Le soin apporté au choix et à la répartition des répéteurs sur l’ensemble du site a permis à Hytera de concevoir une solution reliant tous les répéteurs les uns aux autres par un faisceau hertzien IP. Des antennes Yagi fournissent la portée nécessaire en ligne droite pour atteindre le répéteur suivant.

Grâce à la fonction d’itinérance des terminaux Hytera, le client peut communiquer localement (sur le site du répéteur) ou sur l’ensemble du réseau sans avoir à sélectionner le répéteur le plus proche. Chacun peut donc se connecter à toute radio appartenant au réseau.

Résultats

  • Solides, les radios offrent un indice de protection élevé, adapté au travail quotidien sur un chantier de construction.
  • La connexion IP des répéteurs et la fonction d’urgence des terminaux permettent d’interconnecter tous les abonnés pour assurer leur protection en cas d’attaque par un animal sauvage ou d’accident.
  • Ace Communications, revendeur Hytera en Afrique du Sud, se charge de la supervision et de la mise en service pendant le projet.
  • La réactivité des équipes pendant et après la mise en œuvre du projet a largement accru la satisfaction du client.

Possibilité d’extension pour l’avenir

Le système proposé peut soit être transféré en fonction des besoins de la prochaine phase de construction, soit être étendu à mesure que le gazoduc « s'allonge ».

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5 janvier 2017

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